mardi 22 février 2011

Est-ce que l’amour existe encore ?

Je ne parle pas de flirts sympathiques ou même de baises animales. Je parle d’amour pur, celui qui permettait à nos grand-mères d’endurer nos grognons de grand-pères et de faire leurs vies avec.

L’amour qui nous permettait de dire nous au lieu de je.

Dans cette culture de l’égocentrisme et du je me moi, est-ce encore possible d’aimer quelqu’un d’autre que soi-même ?

La question c’est toujours qu’est-ce que l’autre peut m’apporter ?

Il n’est plus désormais question de nous ou d’équipe.

Comment aimer dans cette société ? Comment regarder quelqu’un dans les yeux et lui dire que nous souhaitons passer le reste de nos vies avec cette personne ?
Un vidéo de plus de 7 minutes sur youtube est considéré comme trop long. Imaginez une relation de 20 ans.

Nous vivons désormais dans une société de consommation ultra-rapide. L’iPhone 4 n’est pas encore sorti que les spéculations vont bon train tant qu’à l’allure de son successeur.

Il en va de même pour les couples. Une relation n’est pas commencé que l’on commence déjà à fantasmer sur sa prochaine maîtresse.

Et qui seront les victimes dans tout cela ? Les enfants. Déjà que la démographie québécoise est en déclin, imaginez maintenant cette génération d’égoïstes essayer de penser à autre chose que leurs petits nombrils.

Oui c’est ben cute un bébé, mais quand maman devra se trouver un autre prince charmant parce que le dernier aura trouver une princesse plus fringante et plus cochonne qui n’aura pas encore subies les foudres du peuple vergeture, qu’adviendra-t-il du rejeton ?

Je peux sembler amer, mais c’est la réalité.

Oui c’est amusant de séduire et d’être séduit, mais il est prouvé que la passion dure en moyenne 3 ans, et là je parle des plus quétaines de la classe.

Qu’est-ce qu’on fait une fois que la passion est disparue ?

Souvent on est trop effrayés pour demeurer seuls et on se jette sur le prochain quidam sur le bord du chemin.

La peur d’être seul, c’est ça qui nous motive en fait.
C’est ce qui motive les filles à se ramener le premier douchebag suffisament brave pour les aborder au bar.

C’est ce qui motive les gars à se pogner la première conne qui voudra bien coucher avec eux.

C’est ce qui pousse les pères de famille qui n’ont plus accès à leurs enfants à bloquer le pont Jacques-Cartier en pleine rush-hour.

On a si peur d’être seuls et pourtant, on passe la majorité de notre temps à se concentrer sur nous-mêmes.

Beau paradoxe n’est-ce pas ?

Comme disait mon père : C’est la vie !

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